Réaction à l’avis du HCSP du 24 mars et au courrier des fédérations professionnelles

Depuis le 15 mars, la CFDT Services Funéraires demande des clarifications aux employeurs. Plus d’un mois après le début de la crise, le dernier avis du HCSP daté du 24 mars interroge le monde du funéraire, provoquant un rapprochement entre les 3 fédérations patronales du secteur. Faut-il s’en satisfaire pour autant ?

Dans un courrier commun daté du 27 mars 2020, les 3 fédérations patronales indiquent :

Nous recommandons à tous nos adhérents, et plus largement à tous les opérateurs funéraires, le respect de l’avis émis par le HCSP le 18 février 2020, à savoir, pour les cas suspectés ou avérés Covid-19 :

  • une mise en bière et fermeture du cercueil (simple) sans délai,
  • de ne pas effectuer de transport de corps avant mise en bière vers une chambre funéraire, que le décès soit survenu au sein d’une structure hospitalière, d’un EHPAD et à plus forte raison d’un domicile
  • de ne pas réaliser de toilette mortuaire ou rituelle.
Selon la CFDT, ce courrier va dans le bon sens mais ne répond pas clairement aux interrogations sanitaires et juridiques.

Pour les décès la CFDT considère que :

Les salariés doivent manipuler les défunts avec des EPI au complet masque FFP2, lunettes, tenue à usage unique, gants, charlotte et surchaussures.

Il faut agir avec discernement et intelligence dans cette période de pandémie, et avec des consignes claires pour la sécurité sanitaire des salariés lorsque l’on met dans la même procédure les cas avérés et supposés de Covid-19.

Qu’il s’agisse du funéraire privé ou public,

nous sommes tous exposés aux mêmes risques sanitaires.

Et les salariés veulent travailler avec Sécurité pour leur vie et celle de leur famille.

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