Il y a 5 organisations syndicales représentatives à OGF. La CFDT, bien sûr, mais aussi la CGT, la CFE-CGC, FO, le SECI-UNSA (anciennement CFTC, un changement d’étiquette bien mystérieux ayant eu lieu quelques heures avant le dépôt des listes).
Les élections ont d’abord permis de déterminer la représentativité :
- SECI-UNSA : 27,24%
- CFDT : 19,71%
- FO : 18,90%
- CGT : 17,38%
- CFE-CGC : 16,77%
SUD ayant recueilli moins de 10%, il n’est pas considéré comme représentatif au sein de l’entreprise.
Au second tour, la composition du CSE est la suivante, pour 15 sièges (7 ouvriers/employés, 5 TAM et 3 cadres) :
- SECI-UNSA : 5 sièges
- FO : 4 sièges
- CFE-CGC : 3 sièges
- CFDT : 2 sièges
- CGT : 1 siège
La stratégie adoptée par les 2 listes majoritaires au CSE a d’abord été de s’unir et provoquer la constitution de 2 blocs : un bloc majoritaire de 9 voix contre le reste des OS. L’animation des commissions a fait l’objet d’un verrouillage en règle, l’essentiel du début de mandat a consisté pour cette majorité à réécrire le règlement intérieur du CSE et à oeuvrer contre les organisation syndicales souhaitant travailler dans l’intérêt des salariés. Au total il y a plus d’experts mobilisés pour détruire le fonctionnement normal du CSE que pour contrôler l’activité de l’entreprise.
Les votes au CSE étaient ainsi joués d’avance et la direction pouvait compter sur l’immobilisme permanent. La CSSCT ne produisait rien, la commission des représentants de proximité non plus (hormis des révocations de RP).
Les conflits se sont multipliés en interne du CSE, jusqu’à ce que cette ambiance autocratique délétère et autoritaire affecte les 2 salariées du CSE, parasitant ainsi la gestion des activités sociales et culturelles.